Deuxième principe des bases de données, il faut les structurer.

Une base de données est un grand ensemble de tables qui contiennent des données. Vous pouvez voir la base de données comme un meuble à tiroir, dans votre cuisine.

Le meuble, c’est la base de données. Les tiroirs, ce sont les tables.

Oui parce qu’on met des tables dans les tiroirs, c’est d’une logique implacable. C’est de loin la meilleure analogie de toute cette mini-formation, merci pour vos applaudissements. 20 ans d’enseignement pour mettre des tables dans des tiroirs. Bel exploit.

Les données sont donc stockées dans des TABLES composées de colonnes et de lignes.

Chaque colonne accepte un format, un type de données spécifique : texte, nombre, date, liste de choix unique ou multiples et bien d'autres.

Chaque ligne a un identifiant unique, un id, parfois aussi appelé Primary Key, visible ou non par l'utilisateur mais indispensable pour que le système sache toujours retrouver ses petits dans la masse des données.

Dans les outils nocode, cet id est très souvent caché. Dans Airtable, il faut utiliser une formule record_id() pour le voir. Dans Notion, c’est la formule id().

Dans les bases de données traditionnelles, cette Primary Key, cette clé unique, cet id, est un nombre incrémenté automatiquement. Il a aussi la propriété d'être unique. Les doublons ne sont pas permis, aucune ligne ne peut avoir la même id qu'une autre et si une ligne est supprimée, le prochain élément enregistré ne prendra pas la place de celui qui est supprimé mais continuera la numérotation automatique.

Prenons une table PERSONNES qui liste les réalisateurs dont nous parlions comme Christopher Nolan, Steven Spielberg ou David Fincher : id sera l'identifiant unique, Nom est une colonne du type Texte, Date de naissance est une colonne du type Date. OK, logique, facile.

Mais rapidement, on peut tomber sur des éléments plus compliqués. Le Nombre de films par exemple, que l’on notera nombreFilms en vertu des conventions de nommage que je vous expliquerai plus loin, dans le petit bonus. On pourrait se dire qu'il s'agit d'une colonne de type Nombre.

Et oui, pourquoi pas, cela pourrait être un nombre, imputé à la main. Méliès ou Chaplin n'auront plus l'occasion de créer de nouveaux films, ce pourrait donc être un nombre, une valeur imputée à la main, en dur.

Mais ce pourrait aussi être le résultat de la somme des films en Relation à cette ligne de la table PERSONNES dans une autre table, la table des FILMS. On aurait alors une forme de champs calculé automatiquement par le système et non une valeur imputée à la main. C'est la Relation entre la table PERSONNES et la table FILMS qui rend ça possible.

<aside> 👉🏻 Principe numéro 2 des bases de données, il faut les structurer. Les colonnes acceptent un type qui limite le type de donnée que l’on peut y insérer. Certaines de ces colonnes doivent être remplies grâce à des données imputées, mais d’autres types de colonnes peuvent aussi récupérer les données d’autres colonnes, d’autres tables, en créant des Relations et en opérant sur ces données.

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